Un article qui nous explique que la France est bien le jouet des USA et de Barak Huessein Obama. Aussi bien Nicolos Sarkozy que François Hollande qui poursuit sur la même trajectoire. Alors UMPS aligné sur la "grande Amérique"? Une évidence.
Adaptation française Thérèse Zrihen-Dvir
Un récent rapport de Golfe News révèle comment et pourquoi les États-Unis ont contribué à la montée au pouvoir de la Confrérie Musulmane et de leurs alliés islamistes, qui suscitèrent le chaos et une succession d’atrocités dans la région Moyen-Orientale. De grands fragments du contexte original du rapport sont entrecoupés par mes commentaires :
Dubaï : Durant la dernière décennie, deux administrations américaines successives ont
entretenu des liens étroits avec la Confrérie Musulmane en Égypte, Tunisie, Syrie et Libye, pour ne citer que les cas les plus importants.
L'administration d’Obama avait commandité une évaluation de la Confrérie Musulmane
en 2010 et 2011, bien avant que des événements connus comme le «printemps arabe» n’éclatent en Tunisie et en Égypte. Le président avait personnellement décerné l’ordre présidentiel d'études 11 (PSD-11) en
2010, pour une évaluation des mouvements de la Confrérie Musulmane et d'autres « islamistes politiques », dont l'AKP au pouvoir en Turquie.
En conclusion, les États-Unis devraient virer leur politique de longue date du soutien d’une «stabilité» au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (assistance aux «régimes stables », même autoritaires), à une politique de support des mouvements islamiques politiquement «modérés».
Et nous avons certainement observé ce changement. Chaos et ascendance islamique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord n'ont jamais prospéré autant que sous l'administration d’Obama - précisément parce que l'Administration avait viré son soutien de la stabilité sous des autocrates d'inclinaison laïque.
L'exemple le plus déterminant est la manière dont l'Administration d’Obama a destitué Hosni Moubarak, allié des États-Unis pendant trois décennies afin de soutenir les islamistes, et plus particulièrement la Confrérie musulmane. Cela culmina en une autre révolution, considérée comme la plus grande dans l'histoire de l’homme, alors que la classe moyenne égyptienne accusait Obama d'être un partisan du terrorisme.
À ce jour, l’ordre PSD-11 reste secret, en partie parce qu'il révèle une vue naïve embarrassante et non-informée de l'évolution au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA).
« Vue naïve embarrassante et non-informée » est synonyme au « point de vue du courant principal orthodoxe favorisé par les professeurs universitaires des études du Moyen-Orient », en particulier ceux ayant une influence politique, tel que le Centre d'études contemporaines arabes de l'Université de Georgetown, à Washington DC.
Ces programmes, qui me sont très familiers, débutent avec le faux « naïf embarrassant et non-informé », à savoir : Qu’à la source de tous les maux de la région il y a des autocraties (anciennes) soutenues par les USA. (La réalité est que les dictateurs ne créent pas ces sociétés mais elles sont le résultat naturel des sociétés islamiques, plus ouvertes à maintenir la loi et l'ordre – comparez l'Irak sous Saddam Hussein et l'Irak maintenant en tant que «démocratie», avec «ISIS» proclamant un califat).
Les académiciens du Moyen-Orient ont également été les fers de lance de l’idée qu'il existe des islamistes «modérés» et des islamistes «radicaux».
Les États-Unis devraient, assumaient-ils, travailler avec les précédents (en réalité, ils sont tous radicaux, car être un islamiste c’est être radical- la seule différence est que les islamistes «modérés» ne portent pas leur radicalisme sur leurs manches, même s'ils œuvrent pour les mêmes objectifs que les « radicaux » qui le font de façon plus ouverte pour la formation d’un califat avec l’application de la Sharia islamique).
Nous avons cette vision en France qui veut séparer l'islam modéré de l'islam radical en oubliant que tous deux se fondent et se justifient sur la base des mêmes livres: le Coran, les hadihs et autre sunna par définition totalitaire, antirépublicain et inégalitaire. ndlr Gérard Brazon
Les révélations ont été faites par le centre Al Hewarà
Washington, DC, qui avait obtenu les documents en question.
C'est trop important. Comme l'écrit Daniel Greenfield : "Al-Hewar, qui a fait main mise sur
les documents, est lié à l'Institut international de la pensée islamique, groupe frontal de la Confrérie musulmane. Des personnes de la Confrérie Musulmane avaient menacé de divulguer les ententes convenues
avec Barak Hussein Obama Inc. Elles le prévinrent que s’il tente de les oublier, ils pourront prouver que leurs relations faisaient partie de la ligne de conduite
officielle ».
Pour s’en assurer, après l'éviction de la Confrérie en Égypte, plusieurs de ses membres, dont le haut gradé de la Confrérie le fils de Khaira al-Shatter, aurait menacé - parfois de manière voilée- l'administration d’Obama si elle décide de leur tourner le dos.
Par le truchement du procès en cours de FOIA, Freedom of Information Act (FOIA), des milliers de pages de documentation des rapports du Département d'État des États-Unis avec la Confrérie Musulmane sont en train d'être déclassifiés et rendus public.
Si et quand ces milliers de pages seront libérées, elles doivent être passées au peigne fin, tout comme sans
doute les réponses à beaucoup de politiques jusque-là inexplicables de l'administration d’Obama au Moyen-Orient qui s’y trouvent :
Les documents du Département d'État des États-Unis obtenus en vertu de FOIA
confirment que l'Administration d’Obama a maintenu des contacts fréquents et des liens avec la Confrérie Musulmane en Libye. À un moment donné, en Avril 2012, les responsables américains
avaient organisé pour Mohammad Gaair, directeur des relations publiques la Confrérie Musulmane en Libye, sa participation à Washington à une conférence sur « les islamistes au
pouvoir», hébergée par la Fondation Carnegie pour la paix
internationale.
En effet, en dépit de la subséquente insistance de l'Administration affirmant qu'elle ne favorisait pas des islamistes sur les autres parties, de compromettantes anecdotes révélant le contraire s’affichent sur l'écran.
En Égypte seulement, Anne Patterson ambassadrice américaine, devint une figure détestée à cause de ses liens étroits non seulement avec le président Morsi, mais aussi avec la Confrérie Musulmane en général, durant les mois qui avaient précédé la révolution contre la Confrérie l'année dernière.
Un câble du département d'État «confidentiel» rapporte le texte suivant : « Réunion à Benghazi avec la Confrérie Musulmane libyenne : Le 2 Avril de [2012] la Mission Benghazi a rencontré un membre principal du comité de la direction de la Confrérie musulmane, qui prendra la parole à la Fondation le 5 Avril, à la conférence du Carnegie «islamiste au pouvoir » à Washington, DC. Il décrira la décision de la Confrérie Musulmane de former un parti politique à la fois, comme une opportunité et une obligation en post-révolution libyenne après des années de mise en œuvre secrète.
Ces documents sur les liens de l'Administration d’Obama avec la Confrérie Musulmane en Libye sont particulièrement inquiétants dans le contexte des révélations antérieures faites par les médias arabes, incluant l’aile libyenne de la Confrérie, très impliquée dans l'attaque du consulat américain le 11/9 à Benghazi.
Un autre document du Département d'État marqué « Sensible Mais Non Secret (SBU) » contient des points de la discussion prévue au sous-secrétaire d'État William Burns, le 14 Juillet 2012 avec Mohammad Sawan, leader la Confrérie Musulmane, ancien chef du parti de la Justice et de la construction de la Confrérie. Le document est fortement rédigé, mais fournit néanmoins une indication claire de la sympathie de Washington pour l'émergence la Confrérie Musulmane comme force politique majeure en Libye post-Kadhafi. Les points de discussion recommandaient au Secrétaire Burns d’informer Sawan que les entités gouvernementales des USA « partagent les préoccupations de votre parti et veillent à ce que le processus de justice transitionnelle soit entrepris pour lutter contre les violations passées afin de ne pas susciter un nouveau mécontentement ».
« Pour lutter contre les violations passées et ne pas susciter un nouveau mécontentement» est une autre façon de fixer une autre position populaire parmi les professeurs du Moyen-Orient, à savoir que chaque fois que les islamistes se livrent à la violence ou au terrorisme, c'est la preuve positive qu’ils ont un grief légitime, que les USA doivent « apaiser » par crainte que cela ne « suscite un nouveau mécontentement » (possible que c’est la toile de fond véritable de Benghazi).
Le document Burns décrit la Confrérie Musulmane libyenne : «Avant la révolution de l'an dernier, la Confrérie Musulmane a été bannie pendant plus de trois décennies et ses membres ont été férocement poursuivis par le régime de Kadhafi.
Suite au chaos que les islamistes ont crée en Libye, Irak, Égypte, Syrie, il devient maintenant évident
pourquoi des autocraties arabes comme celles de Kadhafi, Saddam Hussein, Hosni Moubarak, et Bachar al-Assad ont toujours « bannis » et « férocement poursuivis »la Confrérie et ses
filiales ?