Un tribunal de Londres a condamné sept membres d’un gang de « child grooming » à 95 ans de prison pour viol et tortures des des enfants de 11 ans.
Source: Jssnew.com
Le Child Grooming est un « apprentissage » à la désinhibition dans le but « d’apprivoiser et d’établir un lien affectif avec les enfants, dans la préparation d’une activité sexuelle avec l’enfant.
Le procès très médiatisé était le dernier du genre visant à lutter contre la violence sexuelle endémique contre les enfants par des prédateurs sexuels pédophiles musulmans.
Ce procès de 18 semaines a montré une réalité sordide: la police, les travailleurs sociaux, les enseignants, les voisins, les politiciens et les médias ont pendant des décennies ont minimisé la gravité des crimes commis contre des enfants britanniques car ils avaient peur d’être accusé d’ «islamophobie» ou de racisme.
Selon les estimations du gouvernement qui sont censées être « la pointe de l’iceberg, » au moins 2.500 enfants britanniques ont jusqu’ici été victimes de gangs de Child Grooming et 20.000 enfants sont à risque d’exploitation sexuelle. Au moins 27 service de police enquêtent actuellement sur 54 cas de Child Grooming à travers l’Angleterre.
Le juge Peter Rook, qui a présidé le procès qui s’est terminé le 27 Juin à la Central Criminal Court of England and Wales, a condamné cinq hommes à la perpétuité et leur a ordonné de purger une peine minimale comprise entre 12 et 20 ans avant d’être admissible à une libération conditionnelle.
Après la lecture de la sentence, Rook a expliqué que les hommes – qui sont en provenance du Pakistan et d’Érythrée – avaient commis « une série de crimes sexuels de la plus grande dépravation» et avaient ciblé des «jeunes filles parce qu’elles étaient vulnérables, mineurs et hors de contrôle ».
Les meneurs de la bande, les frères Akhtar Dogar, et Anjum Dogar, ont été condamnés à et informés par le juge qu’ils avaient été reconnus coupables de « crimes exceptionnellement graves». Ils doivent rester en prison pour un minimum de 17 ans avant d’être admissible à une libération conditionnelle.
Une deuxième paire de frères, Bassam Karrar, 33 ans, et Mohammed Karrar, 38 ans, ont également été condamnés à des peines à perpétuité. Mohammed Karrar a été condamné à une peine minimum de 20 ans pour « délits atroces » qu’il a commis contre les filles, y compris un enfant qu’il a marqué avec la lettre «M» pour Mohammed. Il a commencé ses affaires de proxénétisme avec une jeune fille quand elle n’avait que 11 ans. Il l’a aussi fait avorté quand elle a eu 12 ans.
Mohammed Karrar demanderait 500 euros aux hommes qui voulaient coucher avec elle. Il emmenait les clients dans une maison privée pour organiser les viols collectifs. Les fillettes étaient attachées et bâillonnées avec une boule dans la bouche pour ne pas qu’un cri puisse sortir de leur bouches. Parfois, les filles saignaient pendant plusieurs jours.
Dans un acte d’héroïsme, une victime a attrapé un couteau et a menacé Karrar alors qu’il s’apprêtait à la violer… C’est alors que le tortionnaire a assommé la jeune fille avec une batte de baseball.
Les six victimes qui ont témoignées étaient âgés entre 11 et 15 ans lorsque les abus ont eu lieu. Elles ont été violées, droguées, alcoolisées, prostituées, exploitées…
Le procès – dont les détails étaient tellement terrible que les membres du jury ont reçu un accord pour ne pas participer à tous les débats – a aussi montré que la police « savait » entre 2006 et 2012 mais n’a rien fait.
Reste à savoir combien de temps la société civile restera là, les bras croisés, à de rien faire.
Adapté d’un article de Soern Kern- JSSNews