Il n'y a pas eu de faits d'abus d'enfants à l'école maternelle et primaire De Blokkendoos, située au Kiel à
Anvers. C'est ce que confirmaient "plusieurs sources très fiables" dans les journaux Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg ce samedi. "Rien n'indique que des faits punissables aient été
commis à De Blokkendoos", indiquait aussi le bourgmestre d'Anvers, Bart De Wever.
Le parquet ne souhaite pas confirmer l'information car le dossier n'est pas encore tout à fait bouclé. Trois
plaintes étaient parvenues à la mi-juin à la police pour des faits présumés d'abus d'enfants commis par une institutrice. Des parents inquiets avaient manifesté devant l'école et les autorités
communales anversoises avaient décidé de fermer l'école une semaine avant les vacances d'été.
Les conséquences ont été dramatiques pour l'institutrice concernée et la direction de l'école. Elles ont reçu
des menaces de mort et ont dû bénéficier d'une protection policière. Il apparaît à présent, après une enquête approfondie, que rien ne peut leur être incriminé et qu'aucun abus d'enfant n'a été
commis.
Sharia Sisters derrière cette plainte
Ce mardi, le quotidien Gazet van Antwerpen indique que l’une des plaignantes est membre de
Sisters4Sharia, soit le bras féminin de Sharia4Belgium.
Selon une source judiciaire, ces femmes se retrouvaient tous les mercredis dans une salle anversoise qui est
un lieu d’accueil habituel de Sharia4Belgium. Pour cette même source, "l’affaire du Blokkendoos coïncide à la perfection avec la stratégie du groupe
extrémiste, qui tente d’instrumentaliser un évènement – comme l’incident de la niqab à Molenbeek – afin d’opposer l’ensemble de la communauté à tout ce qui n’est pas
musulman."