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L’immigration sauvage augmente dramatiquement le risque de tuberculose

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C’est en 2007 que l’obligation vaccinale contre la tuberculose a été levée pour la majorité de la population française. C’est en 2010 que les autorités sanitaires du pays ont recommandé que cet aménagement soit étendu aux professions exposées. Il aura donc fallu trois ans pour que les Français les plus jeunes se trouvent massivement en état d’infériorité face à une maladie dont il est fort dangereux de croire qu’elle stationne désormais, comme feu le nuage de Tchernobyl, à l’écart de nos frontières.

par Alain Dubos 

Pour preuve, les 5000 nouveaux cas recensés en 2012 venant s’ajouter, sur une courbe en constante ascension, à ceux, bien plus nombreux, qu’une pharmacopée heureusement encore efficace s’efforce de traiter. Certes, la tuberculose n’est plus le fléau que connurent Laënnec et tant de ses confrères fauchés par elle jusqu’à l’apparition des antibiotiques et des techniques modernes. Certes, les sanatoria où tant et tant de gens passèrent des années entières de leur jeunesse, sont devenus des centres de loisirs, des hôtels ou des maisons de retraite. Certes, les formes « banales » de la maladie se traîtent en quelques mois. Certes, la vaccination systématique des nourrissons jusqu’en 2007 a joué son rôle dans l’augmentation de l’espérance de vie des Français.

Mais voici que l’abaissement de la garde donne ses effets prévisibles. L’arrivée continue de migrants de l’est dont le carnet de santé, entre autres documents, s’est apparemment perdu en route, provoque ce qui ressemble bel et bien à un début de flambée de la maladie. Qui plus est, l’alerte donné par les spécialistes indique clairement que les thérapeutiques jusqu’ici employées se révélent impuissantes face à des formes résistantes de la bacillose.

http://www.fdesouche.com/345951-des-hopitaux-debordes-par-des-tuberculeux-de-georgie-tchetchenie-et-russie

Il est donc clair que les enfants nés après 2007, ceux de leurs proches non immunisés et négligeant les contrôles cutanés, sont désormais en première ligne. Comme le sont les soignants confrontés à un adversaire muni des armes contre lesquelles ils n’ont pas de défense adéquate. La tuberculose n’est pas épidémique. Cela ne l’empêche pas de diffuser volontiers par contact respiratoire direct, dans les lieux publics, les transports, etc. La non-vaccination décidée sous le règne de Madame Bachelot, si elle n’est pas à son tour abrogée, met désormais une génération entière face à un danger qu’un médecin du terrain qualifie de « véritable bombe bactériologique ».

La France est en état de désordre sanitaire. Du numerus clausus universitaire décidé par Alain Juppé, stupidité technocratique mère, dix-sept ans plus tard, de la désertification médicale de régions entières, à l’irruption de pathologies oubliées (car aussi la diphtérie, la coqueluche), en passant par le regroupement des capacités de soins, y compris urgents, dans des méga-structures au détriment des petits établissements si utiles de tout temps, les éléments d’un véritable désastre sont réunis. Nous n’avons pas fini de payer la bêtise (restons polis) de gens supposés compétents dont la phosphorescence cérébrale aboutit à ces déséquilibres à l’occasion tueurs. On peut en effet mourir dans sa voiture en allant accoucher, par force, à cent kilomètres de chez soi! Nous n’avons pas fini d’entendre des médecins hurler au scandale, au manque de moyens, à la gabegie financière, à la prise du pouvoir total, décourageante, par les administratifs dans les hôpitaux, etc, etc. Une routine s’est installée, qui va perdurer longtemps.

Pour revenir à la grande tueuse des siècles passés, nous n’avons pas fini non plus de contempler la courbe de la morbidité par tuberculose. Trop de mes confrères laissent, par tacite acceptation, par paresse ou par indifférence, la case BCG vide sur le carnet de santé des tout-petits. C’est une faute car ce vaccin sans danger, même s’il n’est pas efficace à 100%, a longtemps permis de contenir la maladie dans un espace minimal. Il a sauvé des millions de vie et voilà qu’on moment où l’immigration dérégulée commence à répandre pour de bon ses effets délétères dans ce domaine précis, on le range dans le tiroir des armes obsolètes.

C’est navrant. Mais si ordinaire en ces temps cacophoniques d’éparpillement général. Force est de constater, de manière peu optimiste mais avec réalisme, que pour un pays engagé dans son suicide, les moyens à employer, petits ou grands, essentiels ou marginaux, se valent bien.

Alain Dubos


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