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Quand l’antiracisme rapporte gros… par Pierre Cassen

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 La demande de levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen par le ministère de la Justice m’intéresse au plus haut point.

Sur Boulevard Voltaire

En effet, le 10 décembre 2010, la présidente du FN faisait un parallèle entre les prières de la rue Myrha, à Paris, que dénonçait, vidéos à l’appui, Riposte Laïque, et l’Occupation. Dans la foulée, notre journal publiait un édito intitulé : « Bien sûr que les prières dans la rue, les voiles, le halal et les mosquées sont des symboles d’occupation et de conquête ! »

Quelques jours plus tard, la Ligue des droits de l’homme (LDH) annonçait son intention de déposer plainte contre la députée européenne, mais aussi contre ce dernier édito de Riposte Laïque, et un autre, plus ancien.

Nous avons été jugés, le 3 février 2012, Pascal Hilout et moi, devant la trop célèbre 17e chambre correctionnelle, après que des Michel Houellebecq ou Brigitte Bardot y eurent été traînés. Le premier avait eu le tort de dire que « la religion la plus con, c’est quand même l’islam ». Il fut acquitté. La deuxième, qui a consacré sa vie à défendre la cause animale, a eu le malheur de s’indigner de la barbarie de l’égorgement halal. Elle sera lourdement condamnée, à cinq reprises.

Le 3 février 2012, c’était donc notre tour. Avec mon ami Pascal Hilout, né Mohamed, forcément un dangereux raciste, nous étions poursuivis par la LDH, la Licra, le Mrap, Sos Racisme et le Collectif contre l’Islamophobie en France.

Ces braves gens exigèrent des dommages et intérêts d’un montant de 150 000 euros.

Le 25 mars, le verdict tomba : j’étais condamné à 4 000 euros d’amende, Pascal à 1 500, et on nous demandait de verser à nos vaillants accusateurs 6 700 euros de dommages et intérêts. Total : 12 200 euros ! Naturellement, nous avons fait appel.

Or, Valls, en inaugurant la mosquée de Cergy (au mépris de la séparation du religieux et du politique), en juin dernier, osa affirmer que « toute attaque contre une religion était une attaque contre la République ». C’était ni plus ni moins le retour au délit de blasphème qu’il évoquait, pour le plus grand plaisir de l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique) qui, forte de 57 pays, milite à l’Onu et au sein de l’UE pour assimiler à du racisme toute critique de l’islam.

En demandant, suite à une énième plainte du Mrap, la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen (et peut-être demain celle de J-F Copé pour ses pains au chocolat), ce gouvernement envoie un message très fort aux dirigeants de l’OCI. On ne doute pas que le Qatar et l’Arabie saoudite lui en seront reconnaissants, ainsi que les « antiracistes » qui doivent rêver que cela pourrait leur rapporter très gros.

Taubira, Valls et les prétendus antiracistes sont le contraire de l’esprit de Voltaire. Leur devise, c’est : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, et je me battrai pour que vous ne puissiez pas le dire. » Avec eux, nous n’aurions jamais eu la loi de 1905, et les bouffeurs de curés auraient été traînés au tribunal, au nom du délit de blasphème, pour incitation à la haine contre les catholiques.


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