Qu'est-ce que l'islamisation de notre société si ce n'est l'exemple frappant de représentants de cette religion qui s'immisce dans l'art au nom de l'islam.
Pourra-t-on continuer à faire, lire, écrire, bâtir, peindre, sculpter sans être obliger de demander l'autorisation de l'imam du coin. Faudra-t-il un jour demander d'ouvrir des musées du 19iém siècles qui montrent des peintures de femmes "découvertes". Là nous sommes dans l'art contemporain, un art que je n'apprécie guère mais bon... pourquoi pas sauf que la censure islamique commence à s'installer
L'oeuvre intitulée "Silence", qui représente des paires d'escarpins sur des tapis de prière musulmans, a été retirée à la demande de l'artiste par crainte d'"incidents". Exposée à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), elle devrait être réinstallée dans les prochains jours.
Des paires d'escarpins posées sur des tapis de prière musulmans. L’œuvre n’a pas plu et a même été retirée. Finalement, elle devrait être réinstallée, relate le site liberation.fr. Intitulée Silence, cette installation de la Franco-Algérienne Zoulikha Bouabdellah, déjà exposée à Paris, Berlin, New York ou Madrid, avait été retirée de l’exposition Femina ou la réappropriation des modèles, au pavillon Vendôme de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
Jeudi 22 janvier, "à la fin de l'accrochage, les commissaires ont été informés par la mairie de mises en garde émanant de représentants d'une fédération de citoyens clichois de confession musulmane sur 'd'éventuels incidents irresponsables non maîtrisables pouvant survenir'", ont indiqué deux commissaires et l'artiste dans un communiqué conjoint.
Silence consiste en l’alignement de 28 tapis de prière, sur lesquels sont posés 28 escarpins dorés, une façon pour l’artiste franco-algérienne d’interroger "la place de la femme au seuil" des espaces "sacré et profane." Sans la moindre intention, assure-t-elle, de proposer par ce biais une critique de l’islam, religion qui "appelle constamment à la recherche du savoir."
"Nous avons poussé le maire à prendre des mesures"
La situation s’est débloquée mardi en fin d’après-midi, au terme d’une réunion avec le maire de Clichy, Gilles Catoire (PS), qui refusait jusqu’alors d’intervenir, précisant que le choix des œuvres exposées était "sous la responsabilité des organisateurs". "Nous avons poussé le maire à prendre des mesures de sécurité et de communication pour que la pièce soit réinstallée", explique à Libération Stéphane Magnan, directeur avec Christine Ollier de la galerie les Filles du calvaire, qui a supervisé Femina.
Pour l’heure, aucune information précise n’a été communiquée quant à la réinstallation du travail de l’artiste. Toujours selon liberation.fr, elle pourrait avoir lieu jeudi. Le retour de Silence devrait de ce fait, s’accompagner d’un dispositif de sécurité, ainsi que de prises de parole sous forme de dialogues avec les citoyens et l'artiste Zoulikha Bouabdellah.