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En ouvrant la porte à l’immigration massive c’est la civilisation française qu’on condamne.

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"La Gauche m'a tuer"

Lundi, à l’occasion de l’inauguration de la Cité de l’Immigration, François  Hollande a prononcé un discours sur l’immigration.

 

Ne mentons pas, François Hollande a eu, pour la première fois depuis le début de la guerre au Mali, une posture et des mots de chef d’état. Il a joué la carte de l’apaisement face à un FN grandissant.

 

Il, et avec lui le parti socialiste, s’est positionné à l’inverse d’une Marine Le Pen ou d’un Nicolas Sarkozy. Politiquement intelligent. Il est sorti du piège dans lequel il s’était enfermé lors de son discours du 14 juillet ; à savoir cliver la France avec une loi sur le droit de vote des étrangers.

 

Mais il s’en est sorti sans élégance puisqu’il utilise la même méthode que pour la GPA. Méthode socialiste consistant à faire croire que l’on va écrire un texte de loi sur tel ou tel sujet, le tenir pendant des mois puis se rétracter. Cela permet de propager l’idée dans la population, de définir des camps et puis, plus tard, de la rendre acceptable aux français lors d’un vote réel.

François Hollande et le parti socialiste vont donc ressortir l’idée de la GPA et du droit de vote des étrangers pour les élections de 2017. La gauche se soudera autours de ces deux idées phares.

 

Mais ce discours de notre président, encensé par la presse de gauche, a été « gâché » par la prise d’otage en Australie. Cette dernière nous a rappelé les risques de l’immigration.


Ainsi, face aux deux discours sur l’immigration si opposés, la question est de savoir s’il est possible de réussir son intégration en France.

Il y a quelques semaines j’ai pris en exemple le cas de Marie Curie qui Polonaise de naissance, s’est installée en France pour terminer ses études et, après s’être mariée à Pierre Curie, est devenue française.

 

Lorsque la première guerre mondiale a éclaté, elle a refusé d’aider son pays natal et est entrée au service de la France et de son armée. J’ai indiqué mon admiration pour son choix, pour la réussite de son intégration et pour son parcours. Vous avez été nombreux à souligner que l’époque était différente et surtout que l’immigration intra-européenne était plus facile.


Mais, ces arguments ne sont ni historiquement ni sociologiquement justes. En effet, lorsque l’on parle de l’Europe d’alors, on imagine une union telle qu’elle existe aujourd’hui. Or, l’Europe était constituée de pays ayant été en guerre durant de nombreux siècles et où le nationalisme y était très fort. Ce sentiment conduira d’ailleurs à deux guerres mondiales.

 

Ainsi, bien que la base religieuse était commune, il n’était pas aisé, pour un citoyen européen de s’intégrer dans un autre pays européen en cette fin du 19ème siècle. Pour preuve de nombreux crimes et massacres perpétrés un peu partout en Europe contre des migrants européens. Mais il y avait une volonté très forte d’intégration. C’est le sens à donner aux propos de Charles Aznavour lorsque l’an dernier il déclarait :

 «Je suis devenu français d’abord dans ma tête, dans mon cœur, dans ma manière d’être, dans ma langue. Je suis devenu français. C’est-à-dire que j’ai abandonné une grande partie de mon arménité pour être français. Il faut le faire ou il faut partir.».


Aujourd’hui, la France et l’Europe ne demandent plus cet effort-là aux nouveaux venus. On ne compte plus les aides de toutes sortes que nous donnons aux immigrés. On imagine tous les jours de nouveaux droits. Le droit de vote n’en est qu’un exemple.


En plus des efforts que l’on ne leur demande plus mais, au contraire, que nous devons faire nous, il existe un problème civilationnel de plus en plus fort. Charles Aznavour le précise : «  dans ma manière d’être ».


Selon les anthropologues,une civilisation est «  l’ensemble des traits distinctifs spirituels et matériels qui caractérisent  une société. Cela englobe en outre les arts, les modes de vie, les façons de vivre ensemble, les systèmes de valeur, les traditions et les croyances».

 

Le concept de civilisation touche à l’essence de chaque individu. L’individu se comporte selon sa civilisation qui est également le prisme par lequel il voit et comprend le monde. Ainsi, tout comme tout être humain appartient à l’humanité dans son ensemble, il appartient à une civilisation donné.

 

En ce début de 21ème siècle, dans un monde globalisé, l’Europe accueille un nombre croissant d’individus qui n’appartiennent pas à sa civilisation. Or, et de nombreux anthropologues l’ont démontré, il est impossible que deux civilisations cohabitent dans le même espace.

 

C’est pour cela qu’il se produit chez nous une sectorisation de l’espace, du territoire. Ici un espace islamique, là un espace chrétien, plus loin un espace chinois. Et, l’actualité nous le montre, la laïcité n’est nullement un remède mais un placebo.


Que va-t-il donc se passer ces prochaines années ?


Seuls deux scénarios sont envisageables. Ou l’une des deux civilisations prépondérantes en Europe triomphe : soit la civilisation européenne, soit la civilisation musulmane. Ou il y a l’émergence d’une nouvelle civilisation, d’un « troisième pattern » selon le mot de Claude Levi-Strauss, la civilisation euro-musulmane, qui sera une combinaison entre les deux civilisations existantes. Outre la disparition du christianisme qu’engendrera l’émergence de cette nouvelle civilisation, il faut bien comprendre que les générations futures comprendront le monde au travers ce nouveau pattern.

 

Notre civilisation européenne ne sera plus qu’un souvenir pour l’histoire.

La question est donc de savoir qui est le plus attaché à sa civilisation en Europe : les européens ou les musulmans ?

 

Malheureusement pour nous, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’idéologie marxiste, non celle des Lumières mais l’idéologie millénariste, a prit le dessus en Europe. « Du passé faisons table rase » est devenue la nouvelle doctrine d’une gauche faussement humaniste qui a de plus en plus d’adeptes.


L’immigration peut encore être une chance pour notre pays. Mais tout comme Aznavour a « abandonné une grande partie de [s]on arménité » pour devenir français, nous devons exiger des nouveaux venus qu’ils abandonnent une grande partie de leur culture, de leur civilisation afin de s’intégrer à la notre. On peut citer Marie Curie ou Aznavour comme exemples de cette intégration réussie mais il en existe des milliers d’autres, connus ou anonymes, qui ont eu l’intelligence de, finalement, s’abandonner en parti pour mieux renaître et être heureux en français. Espérons alors que cette Cité de l’Immigration puisse faire prendre conscience aux immigrés l’effort que nécessite une intégration, une assimilation.


En conclusion, il est possible de s’intégrer en France et en Europe. Maiscet effort n’est plus fait et surtout, et c’est d’une stupidité sans nom, n’est plus demandé.

Les discours de gauche sur l’intégration et l’assimilation sont donc dangereux. L’histoire nous montre les possibles scénarios. A nous de choisir lequel nous voulons.

Laissons la phrase de fin à Levi-Strauss : « Notre culture est sur la défensive vis à vis de menaces extérieures parmi lesquelles figure l’explosion islamique. Du coup je me sens fermement et ethnologiquement défenseur de ma culture ». Et vous ?

African-Immigration-Europe-AP


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