Notre école va mal et la socia-lie nous enfume.
Chaque parent sait désormais que son enfant en sait moins à son âge que lui-même à l'âge de son enfant. Plus aucun lycéen ne serait capable de passer le certificat d'étude primaire des années soixante. Incollable sur les réseaux sociaux, notre jeunesse ne sait plus qui sont Clovis, Philippe Auguste, Loui IX, Louis XIV, Napoléon et j'en passe. Pire, cette jeunesse s'en tape comme de de l'an quarante dont elle ignore le sens premier.
L'islamisation de notre société passe par l'aculturation de notre jeunesse. La gauche en général, les profs gauchistes en particulier aidés en cela par cette pseudo droite qui ne songe qu'à se couler dans la doxa dominante socialiste a abandonné la notion de Patrie, d'Histoire de France.
Le roman historique serait réactionnaire.
Demain, dans les écoles primaires, ce sera Saladin le héros, les troupes de barbares mahométans en gentils et Charles Martel l'ennemi du bien.
Il serait temps de revenir au bon sens. Peu de Français savent qu'il ne fallu qu'une cinquantaine d'année pour islamiser ce qui est devenue la Turquie alors même que c'était l'ancien et puissant Empire de Byzance.
De même pour l'Afriqiya, terre à blé, longtemps terre Romaine, chrétienne qui fût conquise sur les Berbères dans les années 700 par les arabos-musulmans et devint ce que l'on appelle aujourd'hui le Magrheb.
La culture est l'ennemi de l'islam. Ce système ne supporte que lui-même et détruit tout ce qui n'est pas lui jusqu'à faire oublier ce qui existaient avant son arrivé. Sachez qu'il en sera de même avec l'Europe. Les leçons de l'histoire ne servent à rien pour les imbéciles qui nous gouvernent tellement ils sont imbus de leur science, celle des ânes.
Gérard Brazon
Le 17 décembre 2003, le président fainéant Jacques Chirac, montrait qu’il était parfois capable d’avis judicieux, en déclarant : « Jusqu’à récemment, en vertu d’usages raisonnables et spontanément respectés, il n’avait jamais fait de doute pour personne que les élèves, naturellement libres de vivre leur foi, ne devaient pas pour autant venir à l’école, au collège ou au lycée en habit de religion. »
Il faisait allusion à l’application, respectée par tous depuis des décennies, des circulaires Jean Zay, établies en 1936 et 1937 : « Je vous prie d’inviter les chefs d’établissements secondaires à veiller à ce que soient respectées les instructions interdisant tout port d’insignes. […] Vous voudrez bien considérer comme un signe politique tout objet dont le port constitue une manifestation susceptible de provoquer une manifestation en sens contraire […] » ; « […] Il va de soi que les mêmes prescriptions s’appliquent aux propagandes confessionnelles. L’enseignement public est laïque. Aucune forme de prosélytisme ne saurait être admise dans les établissements[…]. »
Ces usages raisonnables partagés par les Français, qui avaient permis la concorde après tant de discordes séculaires autour des questions religieuses, ont été malheureusement piétinées depuis les années 80 par des pratiques médiévales allogènes. Le port du foulard islamique ignore ou méprise la sagesse consistant à ne pas exhiber ses croyances dans l’espace public. Cette sagesse est l’aboutissement de l’héritage inscrit en chaque Français d’un passé collectif constitué de guerres de religion et du combat entre cléricaux et anticléricaux tout au long du XIX° siècle. L’ignorance de cette sagesse est aussi le résultat de la déculturation des jeunes générations de Français de toutes origines, du fait de l’abandon de l’enseignement de ces troubles passés dans nos établissements scolaires.
Ces usages raisonnables ont laissé la place à des accommodements déraisonnables. Le terme accommodement en usage officiel au Québec désigne le choix de certaines sociétés modernes de céder aux exigences de différentes minorités en leur sein. Il est particulièrement bien choisi et les coïncidences sont parfois bien significatives. En effet, par ailleurs, pour désigner l’apathie vis-à-vis de l’occupation allemande dont firent preuve la grande majorité des Français, Sartre qui en ce domaine en avait connu plus qu’un rayon, avait été le premier à parler d’accommodement. Ce terme repris par l’historien Philippe Burrin est aujourd’hui le terme en vigueur dans les manuels scolaires pour traiter de l’attitude inerte des Français d’alors qui ne s’engagèrent ni dans la Résistance ni dans la collaboration active.
Aujourd’hui, l’écrasante majorité de nos concitoyens s’est résignée à ces accommodements déraisonnables en faveur de minorités. Ils renoncent à résister, en exprimant leur désaccord, à ce qui peut être le ferment des guerres de religion de demain, vu ce qui est déjà en œuvre dans des pays où l’affichage vestimentaire religieux est la règle avec la libanisation afférente. Ils s’accommodent, se trouvant les prétextes les plus divers pour accepter de subir ce qui est contraire à l’esprit laïque français.
L’espace scolaire, tout au moins, restait le dernier espace public préservé de cette empreinte religieuse, grâce à la loi de mars 2004, établissant que le port de signes ou tenues par lesquelles les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. Cette loi avait eu cependant la faiblesse de ne pas évoquer le cas des accompagnateurs non enseignants de sorties scolaires.
Les enseignants, soucieux de ne pas soumettre à leurs élèves la vision d’un emblème religieux tel que le foulard islamique durant une sortie scolaire, étaient alors démunis et livrés à eux-mêmes. Pour combler cette lacune, le ministre UMP Chatel avait établi une circulaire en 2012, précisant que les accompagnateurs de sorties scolaires ne doivent pas porter de signes indiquant leur appartenance religieuse. Ce qui confortait l’usage laïque raisonnable auquel étaient attachés les Français.
Depuis ce mardi 21 octobre, les enseignants résistants vont être soumis à des fortes pressions pour appliquer les accommodements raisonnables. En effet, confondant peut-être la France avec le Maroc, ou l’Observatoire de la laïcité avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a déclaré à l’occasion de sonaudition par l’Observatoire de la Laïcité, que « l’acceptation de leur présence [des mères en foulard] aux sorties scolaires doit être la règle et le refus l’exception. »
Sa complaisance à l’exhibitionnisme islamique s’appuie sur la lâcheté de l’avis du Conseil d’Etat du 23 décembre 2013.Incapable de prendre une position nette sur la question, le Conseil d’Etat avait tergiversé. Les mères voilées peuvent-elles accompagner les sorties scolaires ? P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non. D’un côté, il avait déclaré que l’exercice de la laïcité ne s’impose qu’aux agents de la fonction publique mais non à ses usagers. Et comme il avait rajouté que les parents accompagnateurs ne peuvent être considérés comme agents, la neutralité religieuse ne leur était pas demandée.
De l’autre, ces doctes juristes, toujours à leur plaisir d’établir des dilemmes, avaient fait remarquer que « les exigences liées au bon fonctionnement du service public de l’éducation peuvent conduire l’autorité compétente, s’agissant des parents qui participent à des déplacements ou des activités scolaires, à recommander de s’abstenir de manifester leur appartenance ou leurs croyances religieuses ».
Vallaud-Belkacem s’est bien gardée d’évoquer cette dernière remarque du Conseil d’Etat. Et à l’inverse des Jospin, Bayrou ou plus récemment Hamon, qui devant les atermoiements du Conseil d’Etat, ne s’engageaient pas en faveur ou contre les élèves ou mères voilées, refilant la patate chaude aux enseignants, la ministre actuelle prend position en faveur des mères enfoulardées. Gonflée, l’inconsciente n’est pas à une stupide contradiction près, osant conclure son intervention ainsi : « L’école doit être apaisée et protégée. Protégée des prosélytismes, protégée des irruptions identitaires ». Comme si le foulard islamique n’était pas un marqueur identitaire !
Pour la première fois, un ministre choisit de s’opposer frontalement à la laïcité. Les précédents, en dehors de Luc Chatel, ne brillaient pas par leur courage, refusant de s’engager par la prise de leurs responsabilités, alors qu’il suffisait juste d’appliquer les circulaires de Jean Zay, authentique laïque, lui. Mais, à défaut de les faire appliquer, ils n’osaient tout au moins pas les désavouer. Avec Vallaud-Belkacem, c’est fait. La déconstruction de notre édifice républicain se poursuit donc sous l’ère Hollande.
Vallaud-Belkacem, d’origine musulmane, est-elle soumise plus que d’autres à des pressions islamiques ? Ou est-elle dépourvue de la plus élémentaire connaissance du contexte culturel français ? Ou n’en a-t-elle rien à faire, insensible à ce contexte ? Ou est-elle un bon petit soldat de la mondialisation anglo-saxonne ? Ou bien ceci ? Ou bien cela ?…..
Toujours est-il que l’espace scolaire, comme le reste de l’espace public, n’échappe donc plus à la propagande islamique, nos (ir)responsables cédant à un accommodement de plus.
Jean Pavée