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2014-2040 : les 3 scénarios. Fin ou renaissance de la France ? Par Guillaume Faye

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Pour comprendre cet article, il faut impérativement avoir lu le précédent : « La France peut-elle mourir au XXIe siècle ?  » Je vais passer en revue trois hypothèses. La première est celle de la mort tiède.  La seconde est celle de la partition. La troisième est celle de la révolution. Celle de la paix et de la prospérité est absente car elle relève du conte de fées. Un peu de politique fiction romanesque en guise de lecture estivale…

Hypothèse N°1 : La mort tiède de la France

Dans cette première hypothèse, les choses continuent de s’aggraver. Mais elles débouchent sur une implosion molle plutôt que sur une crise violente. L’immigration hors contrôle et l’islamisation vont leur petit bonhomme de chemin. La situation économique continue de se dégrader, la dette publique a triplé (300% du PIB). Le chômage, toujours aussi massif, ne recule pas. Le PIB par tête (mesure de la richesse des ménages et du niveau de vie) a reculé, en 2020 de 15% par rapport à 2008. Du jamais vu. Les jeunes élites autochtones continuent de fuir (d’émigrer, pardon) ; des émeutes de basse et de moyenne intensité émaillent régulièrement l’actualité, sous tous les prétextes possibles, dans de nombreuses villes ou banlieues, accompagnées de saccages, de pillages, d’incendies avec, de temps en temps, un mort. Les émeutiers sont, en très large majorité, des jeunes des banlieues d’origine immigrée. Leur impunité est généralement assurée : culture de l’excuse  diffusée chez des magistrats formatés par l’idéologie dominante. Ce n’est pas nouveau.

L’islamisation de la société se propage, en douceur, comme une lente inondation. Notamment dans l’administration. Mais aussi dans la justice, dans la police, dans l’armée, dans tous les partis politiques. La communauté juive française passe de 600.000 personnes à moins de 300.000, dès 2030, du fait d’une émigration en Israël et aux USA, car l’hostilité contre elle, dans la vie quotidienne, d’une partie des jeunes arabo-musulmans ne cesse de croître. L’intelligentsia juive s’imagine encore qu’elle est à l’abri, croyant elle-même au mythe antisémite de sa protection automatique. 

La criminalité et l’insécurité, en augmentation constante (avec toujours les mêmes comme auteurs), s’accompagnent de razzias incessantes dans les villages et les campagnes. La police et la gendarmerie sont débordées. La ”réponse judiciaire”, toujours aussi insuffisante, répand le sentiment d’impunité. Mais les Français s’habituent à la situation : ils se barricadent, se regroupent dans des zones suburbaines, s’organisent en milices d’autodéfense. La ”peau de léopard” territoriale se généralise partout : les communautés ethnique se regroupent, dans les milieux urbains ou ruraux. Dans les zones où se concentrent les Français autochtones, un certain nombre d’habitants ”intégrés” d’origine immigrée les rejoignent. Mais il existe maintenant de nombreuses villes, cités, quartiers totalement africains ou musulmans où aucun Européen ne vit plus ni ne pénètre. Les municipalités y sont entièrement entre les mains des précités ; l’État français, implicitement et de fait, n’y exerce plus son autorité pour ne pas ”provoquer” ou ”stigmatiser”. Les grands discours sur la ”laïcité” ou la ”république” sont toujours tenus  officiellement, mais tout le monde sent bien que ce ne sont que des pets de poules.

Ces zones de non droit ou plutôt relevant d’un autre droit se multiplient. Parfois même, la charia islamique est ouvertement appliquée dans l’illégalité. Toutes les femmes sont obligatoirement voilées, le régime hallal intégral est imposé à tous les commerces, écoles, etc. Dans ces zones, on tolère en toute impunité une économie parallèle, indispensable à la survie économique, fondée en grande partie sur le trafic de stupéfiants. Des madrasas ou écoles coraniques sont de plus en plus nombreuses, tout comme les mosquées qui, souvent, s’installent dans les anciennes églises rachetées. Les financements des pétromonarchies sunnites du Golfe affluent. La République ferme les yeux. Elle s’endort doucement. Un fragile semblant de paix civile règne, il faut éviter l’explosion.

L’Éducation nationale continue son plongeon. Seules les classes aisées bénéficient d’un système éducatif privé de qualité, mais minoritaire. Les écoles réservées aux musulmans se multiplient. La langue arabe gagne partout du terrain. Il y a régulièrement quelques attentats islamistes et quelques massacres ou actes terroristes commis par des djihadistes, mais rien de trop grave. Néanmoins, la radicalisation islamique d’une partie de la société, ainsi que les conversions, continuent de croître. Les autorités musulmanes de France manient avec brio la ruse et la duplicité, comme toujours, et minimisent les choses. Rien d’inquiétant, n’est –ce pas ?

 Aucune révolte d’ampleur des Français, politiquement divisés, ne s’est manifestée. Le Front national s’est rapproché du pouvoir mais n’a pas pu y accéder réellement, au sommet, et, quand il y a accédé au niveau local, il n’a rien pu faire pour enrayer le cours des choses. Et surtout, les partis de droite comme de gauche, le personnel politique, les élus voient croître en leur sein une proportion notable de la ”nouvelle population”. La duplicité de cette dernière le dispute en général à leur sincérité simulée. C’est la stratégie de l’entrisme.

Au cours de la seconde moitié du XXIe siècle, la France pour des raisons démographiques, a perdu son identité ancestrale. Plus de la moitié de la population n’est plus d’origine européenne complète. Le phénomène est aggravé par la natalité en berne des Français de souche. L’islam est nettement la première religion pratiquée. Les flux migratoires incontrôlés –surtout des clandestins, des faux réfugiés inexpulsables et des bénéficiaires du regroupement familial – continuent, quoiqu’à un rythme déclinant à cause de la paupérisation et de la baisse drastique des prestations de l’État Providence en faillite. L’État français persiste formellement, mais comme une sorte de demi fiction. La France, elle, est en train de disparaître. Comme une vieille dame qui décline, meurt assez paisiblement, dans sa maison de retraite, face à la télé.

 

Hypothèse N°2 : La partition territoriale de la France.

Tous les éléments précédents sont réunis. Mais avec plusieurs différences essentielles : une guerre civile ethnique de moyenne intensité a cours, de manière endémique, mélangeant émeutes insurrectionnelles et razzias. Les attentats terroristes djihadistes émaillent l’actualité. On note la radicalisation de groupes et de milices autochtones extrémistes, qui font penser à l’OAS pendant la guerre d’Algérie, et qui sont accusés de ”provocation”. Parfois ils commettent des attentats de représailles, incendient une mosquée. Une fiction d’ ”État républicain ” est maintenue, avalisé par une Union européenne en pleine décomposition, mais dans les faits, l’ancienne France fond comme la glace au soleil. C’est l’Empire romain au IVe siècle : un fantôme, un simulacre de ce qu’il fut. La France est au bord de l’éclatement : des zones entières, souvent de grandes municipalités, refusent d’obéir à l’État et à la République, accusés de répression, de racisme, d’islamophobie, d’oppression. Une partie de la classe politico-médiatique et des intellectuels ”de ”souche”, par ce réflexe collaborateur fréquent dans l’histoire du pays et qui relève du syndrome de Stockholm, appuie ces revendications.

Les partis politiques traditionnels, le gouvernement comme le Parlement sont débordés et paralysés. Un puissant parti islamique est né, appuyé par une kyrielle d’organisations. De même, des associations communautaristes, comme celles des Noirs, fomentent des actions d’agitation et affichent des revendications toujours plus audacieuses. Le ”racisme anti Blancs” est devenu une réalité palpable. Toutes les synagogues qui subsistent sont protégées jour et nuit, ainsi que, de plus en plus, certaines églises : par des milices privées et non plus par les forces de l’ordre.

Entre 2030 et 2040, devant l’aggravation de la situation, l’Union européenne s’interpose et propose une sorte de partition de la République française en zones autonomes. Les USA, eux, proposent à l’ONU l’envoi d’une force internationale d’interposition pour faire cesser la guerre civile endémique, une force de Casques bleus sous commandement américain de fait, avec participation de l’OTAN : l’ UNAFRA (United Nations Force for France). Propositions acceptées. La République française et, d’un certain point de vue, la France disparaissent de fait par l’accord de New York du 14 juillet 2040, qui organise la partition territoriale. La France aura durée de l’avènement de Clovis en 481 à l’accord de New York en 2040 soit 1559 ans, ce qui n’est pas mal, plus que Rome, 1100 ans. Une situation de type néo médiévale s’est donc installée.

Les populations se regroupent selon des critères globalement ethniques, mais pas toujours. Dans le midi de la France, dans le Nord, en régions parisienne et lyonnaise, dans l’Est, des territoires entiers, islamisés, ont acquis leur autonomie et une séparation partielle de la République française. Dans l’ouest, des zones autochtones se sont organisées, pour certaines très radicales. La Bretagne a obtenu une indépendance complète et s’est dotée d’un État. Mais cette nouvelle organisation ne résout  rien, car les conflits endémiques et les guerres intestines persistent, entre les zones et à l’intérieur des zones. Tout d’abord, les territoires islamisés autonomes ne s’entendent pas entre eux : ils sont agités  de luttes intestines, ils sont minés de l’intérieur par des groupes djihadistes qui veulent imposer l’islam radical mais aussi qui cherchent à attaquer les zones autochtones de l’Ouest, peuplées de ”mécréants” et d’ ”infidèles”. Et, rêve symbolique, prendre le pouvoir à Paris. et transformer Notre-Dame en mosquée. Pour ne rien arranger, l’UNAFRA, sous commandement  américain, comporte des contingents provenant de divers pays musulmans qui, plutôt que de s’interposer, se mêlent aux conflits. La mission de la force d’interposition internationale tourne au fiasco.

De plus, le kaléidoscope territorial qu’est devenu le malheureux pays comporte de nombreuses enclaves ethniques où se regroupent des Noirs, des Asiatiques, etc. Une enclave juive, bunkerisée, assiégée mais bien défendue de 50.000 personnes, subsiste au nord de Paris. Un chaos général s’installe, observé de près par les Chinois, soucieux de préserver leur communauté installée en France et souvent menacée. Des forces spéciales de protection de l’armée populaire sont envoyées discrètement.  

Les conflits armés continuent, entre musulmans, entre musulmans et autochtones, dans un invraisemblable désordre. Des milices chrétiennes. d’autodéfense, très brutales, ont fait leur apparition. Raids, razzias, représailles, attentats incursions se répondent. L’idéologie progressiste de gauche s’est complètement effondrée sous la pression des faits. Par exemple, les mouvements féministes et homosexuels – en plein déclin – restent muets face à la charia instaurée dans maintes zones musulmanes. Les pays musulmans, très divisés entre eux mais au fond ravis de cet effondrement français au profit d’une progression de l’islam même dans le désordre le plus complet, jouent chacun leur jeu dans la partie de Monopoly dont la France est le tapis : financements occultes et manœuvres tordues se multiplient. Mais Russes, Américains, Britanniques, Chinois et Indiens s’inquiètent d’une chose et, pour une fois, s’entendent : la force nucléaire française, composée de sous-marins lanceurs d’engins à longue portée et de bombardiers terrestres ou embarqués, ne doit pas tomber en de n’importe quelles mains, notamment islamiques. À la suite d’un accord secret, les vecteurs de la dissuasion nucléaire française sont neutralisés par des commandos américains et britanniques et placés, formellement, sous contrôle de l’OTAN hors du territoire français. Le gouvernement croupion de Paris n’oppose aucune résistance et ne manifeste aucune réaction. L’Union européenne, quant à elle, si elle n’a jamais été officiellement dissoute, a, dans les faits, cessé d’exister.

 L’ancienne France est devenue comme le Liban ou le Moyen-Orient d’aujourd’hui : un inextricable nœud de vipères. L’État français, purement formel, retranché à Paris ne dirige plus rien, ne maîtrise plus rien. L’économie s’est évidemment effondrée. Le niveau de vie a été divisé, à partir de 2040, par deux par rapport à 2008, car l’économie s’est désagrégée. Le FMI, la Banque mondiale et l’ONU décident une mission d’aide internationale à ce qu’on appelait jadis la France. Les monarchies du Golfe seront de généreuses donatrices. On ne voit pas le bout du tunnel. Et si, au bout du tunnel, il n’y avait pas de sortie, mais un mur ?

 

Hypothèse N°3 :  La Seconde  Révolution française

Appelée plus tard, au XXIIe siècle par les historiens, la Seconde Révolution française, elle éclate vers 2030. Elle est d’une grande violence et elle surprend le monde entier. Les scénarios précédents se sont produits, sauf qu’il n’y a pas eu de partition territoriale de la France comme dans le scénario N°2. Mais des attentats djihadistes gravissimes ont eu lieu, faisant des centaines de morts. L’islam invasif a commis l’erreur de ne pas suivre sa stratégie de ruse originelle et de passer trop vite à celle de la violence. Les émeutes insurrectionnelles se multiplient. La criminalité, dont les auteurs sont très repérables, explose. La population de souche, et ceux qui la suivent, finissent par se révolter, las d’être provoqués sans réagir. Ils se rebellent aussi contre un État impuissant ou complice.

Une véritable guerre civile ethnique de moyenne intensité éclate, avec des dégâts matériels majeurs et de nombreux morts. La police et l’armée, divisées, infiltrées, mal commandées, sont impuissantes. Différence notable avec les scénarios précédents : un parti est né, qui n’a rien à voir avec la gauche ou la droite traditionnelles, ni même avec le Front national et qui le déborde, un parti surgi de la société civile, qui a repris le nom du « Rassemblement du Peuple français » (RPF), créé par De Gaulle après la fin de la Seconde guerre mondiale. Il recycle un certain nombre de thèmes du gaullisme ”authentique” ou ”historique” : résistance, indépendance, ordre, souveraineté, liberté, identité ancestrale de la France. Ce parti est celui de la révolte des Français autochtones et de tous les ”intégrés” qui veulent les rejoindre. Comme toujours dans l’histoire, où il faut marcher sur deux jambes et où tout repose sur la rencontre hasardeuse d’un mouvement populaire et d’une personnalité (la logique de l’egregor, du ”Chef”), le RPF est porté par un personnage charismatique – homme ou femme, peu importe.

 Tous les repères idéologiques sont bouleversés. Le tabou de l’islamophobie a sauté comme un bouchon de champagne. La propagande des médias s’est effondrée, l’idéologie dominante matraquée à la télé s’est écroulée devant le bon sens de l’opinion publique et des réseaux sociaux. Toute la classe médiatique et politique se déchaine contre le ”gaullo-fascisme” du RPF. Le FN lui fait des propositions d’alliance. Des pans entiers d’autres partis, retournant leur veste sous le poids des circonstances, rejoignent le nouveau parti populiste, identitaire et patriote.     

Le RPF et ses alliés obtiennent de justesse la majorité à l’Assemblée nationale après que son (ou sa) leader a été élu(e) à la présidence de la République. C’est là que les choses dérapent. Car le nouveau parti veut vraiment appliquer son programme, contrairement à tout ce qui s’était passé auparavant dans l’histoire politique où un parti élu n’appliquait surtout pas son programme. Il fait, dans foulée, voter de justesse un référendum  modifiant la  Constitution, abolissant le Conseil constitutionnel et qui lui donne les pleins pouvoirs. Et la sarabande commence.

Le processus révolutionnaire, extrêmement douloureux, et qui fera un nombre très élevé de victimes, se déroule dans la sombre décennie 2030-2040. À la suite d’événements dramatiques, une grande partie de la population d’origine étrangère, notamment musulmane, est obligée de partir. Une dictature provisoire s’est installée à la tête de l’État français. Un programme de réformes économique autoritaire abolissant l’État Providence a été imposé. Il ne s’agit plus d’ailleurs de réformes, mais de révolution. Celle-ci touche tout : l’Éducation nationale, la politique pénale, la justice, la police, la culture, les relations avec l’Union européenne, la politique étrangère, l’économie, la politique de l’immigration… Sur ce dernier point, on s’inspire de la législation japonaise et de celle, paradoxalement, des pays arabo-musulmans : seule autorisation des entrées et des permis de séjour aux entrepreneurs, investisseurs et cadres supérieurs ; abolition du droit d’asile, expulsion immédiate administrative des clandestins et contrevenants, quasi impossibilité des naturalisations, etc. Comme dans la période 1789-1794, la France subit un tremblement de terre, puisqu’incapable de se réformer en douceur, mais seulement dans l’urgence. Le nouveau Tiers-État, c’est-à-dire le peuple autochtone, vient de reprendre le pouvoir et de chasser les nouvelles aristocraties et les nouveaux clergés.

Cet incroyable retournement historique n’a pas échappé à l’éditorialiste duNew York Times (9 avril 2041), Linda Linsay, égérie de la gauche branchée de la côte Est, qui écrit, de manière à la fois admirative et hostile, descriptive et partiale, en accord avec le pouvoir cynique de Washington, sous le titre : «  New French Revolution : No ! » : (extraits)

« Décidemment, quand la France fait une révolution, ça déménage et ça change les règles du poker. Au terme de dix ans d’épouvantables désordres, le RPF, parti dominant, a imposé le populisme et non pas la vrai démocratie. L’ordre règne de nouveau, l’ordre nouveau, mais il a sa face sombre, celle du faux bonheur. La reprise économique magistrale de l’économie française est l’arbre qui cache la forêt, car elle s’est faite au détriment de l’équilibre international, de la morale et de l’intérêt même du peuple français, qui se replie sur lui-même.[...] Le nouveau pouvoir, détruisant les protections sociales et ce qu’elles pouvaient avoir de positif, a choisi la voie de la dérégulation économique générale sur le plan intérieur mais en même temps le refus d’une coopération de libre-échange avec nous autres Américains, préférant imposer à l’Europe un stupide marché autarcique avec les Russes. [...]  La France est un État ultra autoritaire, raciste sans l’avouer, refusant d’aider les pauvres immigrants étrangers, qui se dissimule sous les symboles de la liberté, fermé comme un blockhaus sur son égoïsme. Elle sa sacrifié sa diversité tumultueuse à une sécurité petite-bourgeoise et repliée sur un entre –soi sans générosité [...]Elle est en train de détruire l’Union européenne. Pourquoi l’Allemagne ne réagit pas ? [...] L’expulsion et le départ forcé de millions de prétendus ”étrangers” est une tache morale sur le front de l’ancienne ”patrie des Droits de l’Homme” .[...]

La France révolutionnaire a déstabilisé l’Union européenne et le monde. Elle a fait naître une très dangereuse hostilité contre tous nos amis, les pays musulmans. Il est vraiment dommage que les dirigeants chinois ne comprennent pas tout ça et semblent coopérer, comme les Russes, avec cette France révolutionnaire qui se veut un champion industriel  dans des domaines aussi sympathiques que le nucléaire et l’exportation d’armes [....]. Je suis déçue, profondément blessée par l’attitude de cette France révolutionnaire qui a oublié ses principes, par exemple, ceux du Festival d’Avignon, si joli et dont les subventions ont été coupées… » etc. etc.   

L’article se terminait par une apologie larmoyante de Jaurès et de Mendès France, de Mitterrand, de Chirac, de Hollande, et même de Yannick Noah, anciennes personnalités emblématiques. La conclusion était : « La France révolutionnaire se suicide en croyant se sauver, car elle oublie l’humanisme ». Cette langue de bois laissa de marbre l’Amérique profonde qui, tout comme l’opinion russe et celle des peuples de l’UE, approuvaient, selon les sondages, à 60%, la politique du nouvel État français dominé par la poigne de fer du RPF. Ce dernier, avec un clin d’œil cynique à l’ancien quotidien gauchiste disparu faute de lecteurs en 2015, avait lancé le multimédia Libération, multilingue, porte-parole de la révolution, instrument de propagande en faveur d’une nouvelle organisation de la société.    

 


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