Adaptation française Thérèse Zrihen-Dvir
Un ancien commandant militaire iranien menace : Le Hezbollah, proxy iranien au Liban, est prêt à ouvrir un deuxième front de tir de roquettes contre Israël, alors que des négociateurs s’escriment à ramener le calme à la frontière sud de l'état juif après plus d'un mois de combats avec le Hamas, groupe terroriste de Gaza.
Le lieutenant commandant général Hossein Salami de la Garde révolutionnaireiranienne, déclarait le samedi que le Hezbollah est prêt à « assaillir le régime sioniste à l’aide de ses missiles de haute précision. »
« Aujourd'hui, tous les habitants des territoires occupés se sentent en danger. La sécurité de ces territoires est dans une équation avec d'un côté le puissant Hezbollah prêt à les prendre d'assaut - et tout le monde connaît la puissance dedestruction et la précision de ses armes - et d’un autre, plus variable dans cette équation, est la résistance palestinienne qui a détruit 11 chars du régime sioniste et endommagé 48 autres à l'aide d’excellentes tactiques, techniques,technologies, missiles, roquettes et armes nouvelles. » Fanfaronnait Salami dansune interview en direct à la télévision semi-officielle iranienne, Fars News
http://english.farsnews.com/newstext.aspx?nn=13930519000506
Salami a également critiqué les états arabes modérés pour s’être prétendument opposés à la « résistance palestinienne », affirmant que l'Égypte, l'Arabie saoudite et la Jordanie sont les trois alliés au Moyen-Orient des États-Unis quirégularisent leurs propres politiques fondées sur les politiques américaines etisraéliennes, selon Fars.
« La raison pour laquelle le régime sioniste a choisi cette occasion pour attaquerGaza, c'est qu'il estime que les politiques des états arabes de la région sont plus coordonnées avec le régime sioniste qu’avec la résistance », disait-il.
Le général a également affirmé que les États-Unis ont tenté de remettre en placela «menace sioniste » dans la région en accentuant le danger posé par l'Iran.
Malgré la rhétorique directe, il est largement considéré que le Hezbollah est à l’heure actuelle trop fortement engagé dans sa lutte au nom d’Assad, l'homme fort syrien contre les rebelles, pour aiguillonner un ennemi aussi redoutable qu’Israël.