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Libérez Gaza des mains du Hamas Par Ted Belman

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Adaptation française

Thérèse Zrihen-Dvir

      

Mahmud Hams/AFP

Des Palestiniens dans une rue dévastée de Gaza, le 1er août 2014 

 

Le Hamas, acceptera-t-il d'être démilitarisé ?

La sèche réplique  est « Non ». Du point de vue du Hamas, une démilitarisation efficace sera sa mort. Pour lui, les chances de rester en vie sont meilleures s’il continue à se battre. Il peut aussi raisonner ainsi : Plus la guerre devient sanglante, plus il a de chance d’obtenir un meilleur cessez-le feu.

 
D'autre part, il peut accepter le calme contre le calme et éviter la démilitarisation. Mais cela ne lui ouvrira pas forcément les frontières.

 
Il y a aussi une autre question qui doit être mise sur la table. Dans son état actuel, Gaza est une prison pour les arabes qui y vivent, ou au moins, une cocotte-minute. Ils sont au moins 1,3 million, dont 40% sont des enfants. Une solution doit être trouvée pour faciliter leur émigration. C'est un problème qui ne va pas disparaître, au contraire, il ne fera que s'aggraver. Ce problème fait partie d'un problème plus important, à savoir le sort des « réfugiés palestiniens » vivant au Liban, en Syrie et en Jordanie. La Syrie qui abrite un peu moins de 500,000 d'entre eux, a détruit leurs camps de réfugiés et les a, à nouveau déplacés.

 

À ce jour, la Ligue Arabe insiste pour qu'ils ne soient ni naturalisés, ni permis d'émigrer. Elle veut les utiliser comme un pion ou une épine dans le pied d'Israël pour assurer leur « droit au retour » en Israël et, par conséquent, anéantir l’état juif en créant un déséquilibre démographique. À l’heure actuelle, ils dénombrent quelques 5 millions, bien que le nombre réel de véritables réfugiés vivants, ne soit que moins de 35,000. Les autres ne sont pas des réfugiés, mais les descendants des réfugiés et leur nombre augmente de façon exponentielle. Israël ne les accepte pas en Israël et a réclamé leur intégration en Palestine, après sa création. Devinez, l'Autorité palestinienne ne les acceptera pas non plus. À présent, il ya un nombre grossissant de voix en Israël qui sont contre leur retour en Judée-Samarie (Cisjordanie) aussi, si oui ou non la Palestine est créé, car leur nombre est trop déstabilisant.

 
Il est de plus en plus improbable qu’une Palestine indépendante sera crée. Il n'y aura pas assez de place pour les inclure. Les laisser pourrir dans les camps de réfugiés ou ailleurs dans ces pays, sans droits ou passeports, est un déni de leurs droits humains. Et pourtant, aucune organisation de défense des droits de l'homme n’a défendu leur cause. Cela vaut tout autant pour l'ONU et tous les pays du monde. Cela doit changer.

 

L'UNRWA a été créé en 1950, pas dans le but de les réinstaller, mais de les «réintégrer» dans la zone ou les «rapatrier» en Israël. Au fil des ans, l'idée de «réintégration» a été abandonnée en raison de la résistance arabe, ne laissant que le «rapatriement» - autrement connu comme le retour - comme le but. En cela, il est une organisation unique. En revanche, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) existe pour la réinstallation des réfugiés dans d'autres pays, ce qu'il a fait pour 50 millions d'entre eux et plus.

 

Pour atteindre son objectif déclaré, l'UNWRA inculque une identité palestinienne dans ses accusations et maintient l'idée d'un retour constant dans leurs esprits. Cela ne fait que perpétuer le conflit.
Les États-Unis doivent mener un mouvement pour obtenir que le monde absorbe ces personnes apatrides. Le HCR doit être chargé de ces «réfugiés» et l'UNRWA doit être démantelé.

 
Peut-être que les États-Unis pourraient commencer par les «réfugiés» de Gaza. Et puisque des milliards doivent être dépensés pour la reconstruire, autant dépenser cet argent pour les réinstaller ailleurs. Des enquêtes ont démontré que 80% d'entre eux aimeraient partir. Il faut permettre à Israël de réoccuper la bande de Gaza et la reconstruire à ses frais. Bien sûr, la souveraineté d'Israël sur Gaza serait reconnue comme faisant partie de la transaction. Gaza cesserait d'exister.

 

Cela mettra fin au Hamas. L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis seraient heureux d’y contribuer avec leurs milliards.


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