Malheureusement l'UFML avait, une fois de plus raison, et la feuille de route sur l’intégration parlait bien, en ce qui concerne les professionnels de santé, de soins différenciés en fonction des origines ethniques, nous sommes donc bien devant une accusation de pratiques racistes !
EXTRAIT DU DOCUMENT OFFICIEL :
B.1/ Accès aux soins et aux droits sociaux
Dans le cadre de la Stratégie nationale de santé, le gouvernement a fixé comme objectif la lutte contre les inégalités sociales de santé, et l’action sur les déterminants de l’accès aux soins, dont les déterminants liés à l’origine réelle ou supposée des personnes. Il s’agit notamment de renforcer les dispositifs charnières entre le médical et le social, à commencer par les permanences d’accès aux soins de santé (PASS). Le parcours de soins des personnes en situation de précarité, et singulièrement celles issues de l’immigration, bute parfois sur des refus de soins ou des prises en charge de moindre qualité, constatés auprès d’un certain nombre de professionnels de santé.
Mesure 10 : consolider les dispositifs médico-sociaux en faveur de l’accès aux soins et lutter contre les refus de soins. Le Défenseur des Droits a été saisi par le Premier ministre pour relancer une politique de lutte contre les pratiques de refus de soin ou de prise en charge de moindre qualité. Ses recommandations sont attendues prochainement. Le Gouvernement prendra des mesures pour mieux connaître et mieux lutter contre ces pratiques.
TESTING ou pas TESTING : tout est dit : "Le parcours de soins des personnes en situation de précarité, et singulièrement celles issues de l’immigration, bute parfois sur des refus de soins ou des prises en charge de moindre qualité".
Voilà la profession médicale souillée par cette affirmation et cette accusation de racisme. Oui, ce gouvernement a fait le choix de l'insulte aux professions de santé.
Quels sont les éléments de preuve qui permettent d'affirmer qu’il existerait des soins différenciés ou des refus de soins en fonction de l'origine ethnique ? Nous exigeons leur publication immédiate.
Les médecins, engagés par leur serment, seraient-ils devenus le paillasson de la République en subissant cette insulte pour un jeu de manœuvre politique préélectorale ?