Les Suisses sont des gens formidables. Comme en 2009 lors de la votation sur les minarets, l’UDC, seule contre tous, a réussi à gagner une votation que tout le monde lui voyait perdre. Pierre Cassen, dans deux articles, l’un sur notre journal, et l’autre sur Boulevard Voltaire, expliquait les enjeux de ce vote sur l’immigration massive et la libre circulation des personnes.
http://ripostelaique.com/9-fevrier-votation-suisse-pour-stopper-limmigration-massive.html
Pourtant, l’ensemble des partis, le gouvernement fédéral, les gouvernements cantonaux, les organisations patronales et syndicales, sans parler des médias bien-pensants, avaient appelé à voter contre la proposition du parti d’Oskar Freysinger. Mieux, l’Union européenne avait brandi des menaces contre les produits d’exportation suisses (60 % de l’activité économique) et la commissaire luxembourgeoise Viviane Reding avait fait savoir que Bruxelles ne tiendrait pas compte de l’expression du peuple suisse.
Bien évidemment, pour l’Union européenne, qui espérait une victoire du non, et montrer aux autres peuples européens que même les rebelles suisses avaient compris la nécessité de la libre circulation des personnes, ce résultat est une catastrophe dont les dirigeants vont s’empresser, fidèles à leur surnom d’UERSS, de ne pas tenir compte. Mais le dogme européiste sort affaibli de ce résultat.
La victoire de l’UDC est un nouveau séisme en Suisse, mais surtout un formidable encouragement pour l’ensemble des peuples européens, confrontés à une immigration massive, majoritairement africaine, en période de chômage de masse et de montée, partout, de la menace islamiste.
En
France, ce vote est encore davantage un pied de nez pour la majorité écolo-socialiste. Celle-ci, dans la continuité du rapport Tuot, et des cinq rapports mis sur le site de Matignon en décembre,
vient de lancer, pour ce mardi, à Matignon, une grande messe gouvernementale avec comme trame les fameuses 44 mesures qui ont fait tant parler. La remarquable Malika Sorel y a vu, dans Le Figaro,
la mise en place de la « préférence étrangère », continuation de la préférence immigrée dénoncée en son temps par le journaliste Hervé Algalarrondo. « De nombreuses mesures sont destinées à donner la préférence aux personnes d’origine
extra-européenne. Ce qui se traduira mécaniquement par le fait que des Français de souche européenne seront mis de côté uniquement parce qu’ils ne sont pas de la bonne ascendance biologique.
C’est du racisme anti-Français. »
Autre femme courageuse, Michèle Tribalat, y voyait un procédé de « dénationalisation ». Avec la discrimination positive, les socialistes, soutenus par leurs complices écologistes, entendent mettre fin au modèle républicain d’assimilation, déjà mis à mal depuis trente ans, et lui substituer le modèle communautariste anglo-saxon.
Le contraste entre le modèle suisse, donnant la possibilité de consulter le peuple, et la dictature rampante de la gauche au pouvoir, éclate au grand jour, après cette votation victorieuse de l’UDC. Majoritairement, les Français comprennent la politique de Grand Remplacement qui se met en place. Comme s’ils voulaient les punir de ne pas se reconnaître dans le schéma qu’ils veulent leur imposer, nos gouvernants, fidèles larbins de l’Union européenne, veulent accélérer les choses, et entendent passer en force, comme ils l’ont fait sur l’adoption du mariage homosexuel, et sur les expérimentations scolaires de la théorie du genre. Ils ont beau mentir grossièrement, les Français ne sont pas dupes.
Après les démonstrations des patriotes, lors de Jours de Colère ou La Manif pour Tous, il est grand temps de s’appuyer sur la votation suisse pour passer la vitesse supérieure, et organiser une gigantesque manifestation nationale, sur un seul thème, qui fédérerait l’ensemble des patriotes, et par ailleurs écarterait les adeptes de Dieudonné : « Non au Grand Remplacement, arrêt de l’immigration musulmane, référendum ».
Et bien sûr, il faut virer de leurs mairies un maximum de socialistes et leurs complices, et y installer des élus pour qui l’amour de la France signifie encore quelque chose.