Les scissions font partie de la vie militante. Aucune organisation, association ou parti politique n’échappe, à un moment de son histoire, à ce passage, souvent douloureux, où des militants, souvent dans des ambiances passionnelles, choisissent de se séparer, et pour cela créent une nouvelle structure.
C’est ce qui vient
de se passer à Résistance républicaine. Créée à l’initiative de Christine Tasin, avec deux autres co-fondateurs, Pascal Olivier et Gérard Couvert, à l’occasion de l’inoubliable Apéro
saucisson pinard, RR, depuis trois années, a structuré, grâce notamment à l’activité débordante et au charisme de sa présidente, un réseau efficace, sur toute la France. Personne n’a oublié,
entre autres, la marche contre le fascisme islamique, le 10 novembre 2012, dans les rues de Paris.
Mais une divergence sérieuse est apparue à l’occasion de l’attitude à adopter, lors du mariage homo. Certains souhaitaient un investissement de RR dans ces manifestations, pensant que faire la liaison entre les deux combats, islamisation et mariage homo, amènerait, au vu du vivier militant que constituaient les manifestations, de nouvelles troupes à Résistance républicaine. D’autres, et notamment Christine Tasin, s’y opposaient totalement.
Dans ce contexte, l’assemblée générale de juin 2013 se déroula dans un mauvais climat, et laissa des traces profondes. Des cadres importants de l’association, dont Henry Afonso, responsable de Résistance républicaine Paris, choisirent, après réflexion, de partir, et viennent de créer Reconquête républicaine. Leur première initiative eut lieu à Nancy, où ils invitèrent Jacques Philarchein (qui ne fait plus partie de la rédaction de Riposte Laïque, suite à une évolution personnelle de sa part incompatible avec nos priorités) et notre fondateur Pierre Cassen.
Vous pourrez prendre connaissance de leurs deux interventions (Jacques Philarchein, jusqu’à la 38e minute, et ensuite Pierre Cassen).

https://www.youtube.com/watch?v=CqDk4oqWSxU
Cet événement, que nous déplorons, sans juger les uns et les autres, place Riposte Laïque devant une situation nouvelle. Résistance républicaine en était l’émanation, certains qualifiaient l’association présidée par Christine Tasin de « bras armé de Riposte Laïque », bien que celle-ci soit totalement indépendante de notre journal.
A Nancy, répondant à une question d’un intervenant de la salle, Pierre Cassen a été amené à préciser notre position. Nous n’avons que des amis à Résistance républicaine, et ceux qui ont quitté RR pour construire Reconquête républicaine sont également nos amis. Tout en regrettant cette division, nous ne la jugeons pas, et travaillerons, à égalité, avec les deux structures.
Quand Henry Afonso, nouveau président de Reconquête républicaine, invite Pierre Cassen à Nancy, ce dernier, comme tout intervenant de RL, accepte cette invitation qui permet de rencontrer des patriotes et de développer la ligne de notre journal. Quand Christine Tasin invite notre fondateur à animer au micro la manifestation du 8 décembre prochain, dans les rues de Paris, que RL soutient, ce dernier accepte également.
De même, quand Jean Théron, responsable de Résistance républicaine, ou Gérard Brazon, qui a choisi de rejoindre Reconquête républicaine, nous envoient un article, nous les considérons d’abord, l’un et l’autre, comme des contributeurs de Riposte Laïque, quels que soient par ailleurs leurs choix militants.
Notre journal relaiera et soutiendra toutes les initiatives de Résistance républicaine ou de Reconquête républicaine, en espérant que de cette scission, toujours regrettable, naîtra une saine émulation qui dynamisera encore davantage le camp des patriotes, et ne nuira pas trop à son unité.
Riposte Laïque, qui a fait de l’union des patriotes un combat quotidien, appuiera également toute initiative contribuant à lutter contre ce qui demeure notre priorité, le refus de l’islamisation de la France. Dans ce sens, nous soutiendrons, bien évidemment, la marche organisée par Christine Tasin et Résistance républicaine, le 8 décembre prochain, et ce qui se met en place le 26 janvier prochain, autour d’une montée nationale appelée « La Journée des Colères ».
Nous espérons y voir tous les militants des deux associations, ainsi que tous les patriotes qui refusent l’islamisation de notre pays.