Par Gérard Brazon
La lettre ci joint de Dominique Venner pour expliquer sa volonté de nous quitter ou de quitter ce monde qui le faisait souffrir de part l'ignorance, la bêtise, si ce n'est la lâcheté devenu pour lui insupportable!
Son geste est celui d'un grand samouraï. Il ne voulait pas mourir, il ne voulait tout simplement plus vivre dans une France que des individus sans foi ni loi autre que les intérêts bancaires, les avantages politiques, les arrangements entre amis et autres avaient défigurés. Il voulait vivre mais a voulu par son geste nous laisser un message fort que l'on peut considérer d'amour pour la patrie et non de mort comme d'autres le font en assassinant au passage des innocents.
Je regrette sa décision, je la respecte aussi! Il va nous manquer, il ne sera plus là pour nous éclairer de sa science de notre histoire!
Alors il y aura des pisse-froids qui se moqueront, d'autres qui joueront l'ignorance, les plus nombreux, les chiens médiatiques hurleront joyeusement à la mort d'un adversaire!
Je regrette sa décision car il nous laisse bien seul. Il aimait la vie mais avant tout une certaine idée de la France, son amour premier. Il a fait le choix du sacrifice de sa vie pour tenter un tant soi peu de faire bouger ces français endormis, anesthésiés par la bien pensance, malade du politiquement correct. Il a fait le sacrifice de sa vie pour celle qu'il aimait d'une façon quasi passionnelle: La France.
Il restera dans nos mémoires comme une icône. Celle de l'amour de la Patrie alors même que déjà les radiotélévisions d'état comme celles du privé, salissent l'homme pour en faire un "militant d'extrême droite" le dénigrent en le sous estimant et en sous estimant son acte.
Christine Boutin qui par ailleurs, affirmait qu'il y a des lois supérieures aux lois républicaines (sous entendu dieu ce qui la ramène dans le giron des islamistes finalement), refuse la réalité du message donné par Dominique Venner et nie de fait la montée de l'islamisme politico-juridique et le danger que celui-ci représente.
Faire de Monsieur Venner un simple militant désespéré est une infâmie! Fort heureusement, viendra le jour où l'homme sera honoré comme il le mérite et nous pourrons constater que ceux qui le critiquent ou le méprisent aujourd'hui, l'encenseront ou en feront des louanges demain! Comme d'habitude...
Gérard Brazon.
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« Je suis sain de corps et d’esprit, et suis comblé d’amour par ma femme et mes enfants. J’aime la vie et n’attend rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit. Pourtant, au soir de cette vie, devant des périls immenses pour ma patrie française et européenne, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force.
Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre Dame de Paris que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens, rappelant nos origines immémoriales.
Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité.
Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations.
Le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes.
Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants, ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste.
*Pour toute information, on peut s’adresser à mon éditeur, Pierre-Guillaume de Roux. Il n’était pas informé de ma décision, mais me connaît de longue date. »
Voici ce qu'il a écrit sur son blog avant de partir à jamais.
Les manifestants du 26 mai auront raison de crier leur impatience et leur colère. Une loi infâme, une fois votée, peut toujours être abrogée. Je viens d’écouter un blogueur algérien :« De tout façon, disait-il, dans quinze ans les islamistes seront au pouvoir en France et il supprimeront cette loi ». Non pour nous faire plaisir, on s’en doute, mais parce qu’elle est contraire à la charia (loi islamique).
C’est bien le seul point commun, superficiellement, entre la tradition européenne (qui respecte la femme) et l’islam (qui ne la respecte pas). Mais l’affirmation péremptoire de cet Algérien fait froid dans le dos. Ses conséquences serraient autrement géantes et catastrophiques que la détestable loi Taubira.